Derrière la Colline
Durée: 1h34 - Genre: Drame
Date de sortie: 10 avril 2013
Réalisateur: Emin Alper
Acteurs: Tamer Levent, Reha Özcan, Mehmet Özgür, Berk Hakman, Banu Fotocan
Au pied de collines rocheuses, Faik mène une vie de fermier solitaire avec son métayer et sa femme. Quand arrivent de la ville son deuxième fils et ses petits-enfants, il les met en garde contre les nomades qui traversent la région. Tandis que se déroulent les vacances, la menace rôde, silencieuse et invisible.
Bande annonce du film "Derrière la Colline"
Critiques
Virgile Dumez (aVoir-aLire.com)
En digne héritier des frères Taviani, Emet Alper signe une oeuvre brillante sur la peur de l'étranger et l'absurdité de la loi du talion, sans jamais avoir recours à des effets racoleurs.
Emmanuelle Spadacenta (CinemaTeaser)
Entre le thriller et le drame contemplatif, "Derrière la colline" étonne.
Alice Leroy (Critikat.com)
Improbable western hypnotique dans la wilderness anatolienne, "Derrière la colline" déplie ses visions hallucinées dans une narration elliptique menée de main de maître et servie par un casting sans fausse note.
Corinne Renou-Nativel (La Croix)
En évoquant par l'allégorie, la situation politique de son pays, le réalisateur turc livre avec distance et ironie une fable universelle sur la cohésion de la communauté par la peur de l'autre.
Léo Soesanto (Les Inrockuptibles)
Le film frappe grâce à son minimalisme étudié, ses subtiles ruptures de ton (...) ou ses jeux d'échelle (...). Chaud brûlant et vertigineux après une longue exposition : "Derrière la colline" a tout du beau coup de soleil.
Isabelle Danel (Première)
Une ironie teintée d'absurde nappe l'ensemble [du film], jusqu'à un final grandiose.
Mathilde Blottière (Télérama)
La suggestion, c'est tout l'art d'Emin Alper, qui prend un plaisir pervers à déplacer ses personnages dans un décor à la démesure écrasante.
Florence Maillard (Cahiers du Cinéma)
Le premier long métrage d'Emin Alper est une étonnante composition, où des personnages d'apparence la plus ordinaire jouent une partition inquiétante, ironique et absurde.
Sandrine Marques (Le Monde)
Film politique sur la cohésion du groupe et la peur de l'autre, Derrière la colline est un récit incandescent sur la folie des hommes.
Roland Hélié (Les Fiches du Cinéma)
"Derrière la colline" met en scène une allégorie de la paranoïa stylisée en western anatolien. Récompensé du prix du Meilleur film au 62e Forum de Berlin, ce premier film n'en reste pas moins relativement aride.
Guillaume Loison (TéléCinéObs)
En mélangeant, dans un aligot des plus bourratifs, drame familial, métaphore politique et cinéma de genre, Emin Alper veut gagner sur tous les tableaux. Le résultat s'apparente au pire du pire du cinéma d'auteur à gros sabots : ennui profond, prétention de plomb, symbolique lourde comme un âne mort.
Emanuelle Frois (Le Figaroscope)
Sensation de mystère, de menace avec ce western turc paranoïaque et contemporain.